MARCHE A RAQUETTES DANS LE VERCORS

Daniel et "Mimi" pour les intimes sont les pionniers de cette discipline chez les Audax Marcheurs. Daniel Cauchie "Number One" chez les Brmistes n'est plus à présenter, sportif au long court... bref comme dirait François Pirette:" c'est un fameux gaillard".

Pendant l'hiver, les longues distances sont dans les placards, alors notre Daniel entraine maintenant "Mimi" sa charmante épouse dans une autre discipline qui est la marche. Chaque année, ils réservent leurs vacances dans des parcours pédestres. Cet hiver: direction Le Vercors.

Un tour qui va nous permettre de découvrir les crêtes qui dominent Méaudre où la faune abonde (réserve de chasse) chamois, chevreuils, cerfs et renards etc……..Nous avons du beau temps, beaucoup de neige, prairies et forêts à perte de vue. La journée part de Méaudre vers les crêtes de « la croix Chabaud »

Cette marche de plus ou moins 6 heures donne le départ de notre séjour d'une semaine à travers le Vercors enneigé

C'est partit pour la première étape

 

Nous voilà arrivé à destination. Le décor est planté, la neige est au rendez-vous.

Le trajet s'est effectué sans problème en TGV avec changement à Paris.

Le dépaysement est assuré par un immense manteau blanc qui recouvre le Vercors.

Notre parcours se fera avec carte IGN à 1/25.000, boussole qui sera indispensable et parfois balisé par des panneaux reprenant la traversée du Vercors en VTT.

A défaut d'animaux sauvages (on fait beaucoup de bruit), le brave chien semble nous souhaiter bonne chance. 

Nous partons plein Nord, alors que la direction est plein Sud mais la boussole indispensable me fait rectifier notre élan (cela commence bien….).

On s'habitue aux raquettes et notre marche devient de plus en plus régulière.

On s'organise, le matin, après 2 heures, on prend une petite soupe (sachets) en prenant soin de remplir le thermos d'eau chaude (avant de partir).

En général, le pique-nique préparé par l'hôtelier est très copieux (baguette, salami, riz, tomates fruits, compote de pommes et l'indispensable bouteille d'eau). Malheureusement, vous n'y verrez plus rien, le grand air nous a ouvert l'estomac...

Dans le courant de l'après-midi, nous prenons un petit café (sachets) et regagnons l'hôtel de notre étape, aujourd'hui « la prairie » à Méaudre

Après la douche et le changement d'habits d'usage, nous avons quartier libre et pour ne pas perdre pied, nous regardons les jeux olympiques de Turin sur une TV à écran géant.

Deuxième étapeMéaudre - Autrans

Après une bonne nuite de sommeil, nous repartons en direction d'Autrans qui sera notre destination pour cette seconde journée.Temps gris et pluie fine vont nous accompagner toute la journée, il faut donc s'équiper en conséquence, càd vêtements adaptés.

 

Traversée des collines du Claret qui sépare les 2 villages et culmine au sommet des tremplins olympiques dominant Autrans. La vue est imprenable, et on peut imaginer toute la concentration du sauteur avant son envol

Au sommet des tremplins, quelques sauteurs s'entraînent malgré la fine neige qui tombe. C'est très impressionnant, nous apprenons par la suite que l'âge maximum pour apprendre ce sport est de 10 ans.

Souvenirs des jeux de Grenoble en 1968 avec ce panneau illustrant le saut à l'ancienne et le saut en V.

Après 5 bonnes heures de marche, nous arrivons à notre point de chute et notre hôte conscient du problème de l'humidité des tenues nous propose la chaufferie pour y remédier.

Derrière notre demeure, se trouve un vaste domaine de pistes de ski de fonds que nous découvrirons le lendemain.

Le Plateau de Gève, le plus enneigé de tout le Vercors à égale altitude.

Le temps est encore pire qu'hier, nous avons pour partir de la neige et surtout une petite pluie fine qui nous oblige à enfiler nos capes (pratique mais pas très agréable pour marcher aisément).

Plus on avance les paysages sont toujours de plus en plus beaux

Mimi se sent pousser des ailes, c'est presque devenue une montagnarde

Quand je vous parlais de boussole, je ne mentais pas, comme vous pouvez le voir, les panneaux ne courrent pas les rues. La boussole est bel et bien indispensable. Pour ce qui des raquettes... "c'est comme une paire de pantouffles" dira Mimi.

Nous repérons les traces des différents styles de fondeur, le pas normal dans des traces bien rectilignes et parallèles et le pas du patineur ou skating pour les plus rapides.

Nous devons redoubler d'attention pour ne pas marcher sur les traces (un peu de compréhension pour nos amis).
Au passage, nous rencontrons quelques skieurs

Le but est de rejoindre le refuge de Gève, y casser la croute, voir le vaste domaine qui a servi au concours de biathlon et les nombreuses pistes de ski de fonds.

Le temps plus sec et agréable nous amène après 6 heures de marche au terme de l'étape.

Troisième étape: La Croix Perrin par le plateau de la Molière

Cette étape nécessite un transport en télésiège et cela sous une « tempête » de neige, Mimi n'est pas à son aise (entre-nous, je n'en mène pas large non plus).

La partie de notre périple nous attend. Les raidillons sont de plus en plus raides.Mais ce n'est connaitre Mimi qui ira jusqu'au bout de l'effort
La bataille fut dure. Le visage marqué par l'effort Mimi arrive enfin au sommet
Après quelques instants de récupération, le sourire revient qur un visage tout illuminé par l'immensité du décor. "Ce fut dur mais quelle sastifaction à la découverte de ces payages grandioses" dira Mimi.

De cet alpage, nous devrions découvrir toutes les Alpes avec pas moins de 7 massifs, dont Belledone, le Taillefer, la Chartreuse… et paraît-il par beau temps, le Mont Blanc.

Après avoir repris des forces dans un refuge,nous repartons encore un peu plus haut, la couche de neige est impressionante d'où le balisage inexistant ce qui nous oblige à faire un peu de hors piste.
Une bonne soupe aux châtaignes pour commencer suivi d'un bon repas calorifiques nous fera le plus grand bien pour rebooster les accus.
Mimi ne peut s'empêcher de consulter le tracé du parcours sur la carte qu'elle vient d'accomplir. "Ce n'était pas de la tarte"... mais quand on aime on ne compte pas

Notre hôte(sse) du col de la Croix Perrin nous accueille chaleureusement dans un cadre reposant et avec un repas du soir qui nous revigore pour le lendemain.

Quatriéme étape: Vers Lans en Vercors

Une bonne nuit nous remettent en route pour une étape plus courte et moins difficile. La neige a tombé toute la nuit et la route qui passe devant l'auberge est complètement sous la neige, les automobilistes s'appliquent à mettre les chaînes (ceux qui en ont), d'autres se garent n'importe où et attendent…

Dans les forêts, la vue est splendide, on dirait de la dentelle finement déposée sur les pins.

Paysages féeriques de neige recouvrant les pins
Nous retrouvons au passage le balisage de la traversée du Vercors VTT qui nous améne aux sommets d'anviennes pistes de ski

Notre descente sur Lans en Vercors se corse en empruntant des anciennes pistes de ski alpin et pour nous gens du pays plat, c'est assez impressionnant.

Malheureusement, nous avons un vent du Sud et comme nous sommes en baisse d'altitude, ce sera de la pluie et du vent.

Voici notre dernier hôtel de ces magnifiques vacances hivernales.

Malheureusement, nous avons un vent du Sud et comme nous sommes en baisse d'altitude, ce sera de la pluie et du vent. L'étape de demain qui nous conduit normalement à La Moucherotte sera réduite à une journée à Lans, en effet, nous connaissons le pic de la Moucherotte et par temps couvert, cela ne vaut pas la peine d'y aller. Cependant, à titre d'info, quand le temps est beau, on peut voir Grenoble d'un point de vue inégalable.

Voilà notre périple se termine ici avec un dépaysement total pour des gens du plat pays que nous sommes. Mais nous y reviendrons mais cette fois peut en VTT pour en faire la traversée.

Tout est une question de jours de congés... tout simplement.

Sur le plan technique consultez le blog de Daneil Cauchie que je remercie pour les photos prêtées

http://randonneur.skynetblogs.be/

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