La destination du Puy en Velay et du département de Haute Loire se justifie à plus d'un titre. Il y fait beau (au moins en été), le décor est aussi varié que super dans un espace de volcans éteints, les gens sont agréables et c'est l'un des grands points de départ de la route vers St Jacques de Compostelle.

Nous répondions aussi à l'appel du Comité Départemental de Tourisme qui nous demandait de, entre autres, tester les nouveaux circuits balisés pour les cyclistes (route et VTT). Vue générale sur le Puy, matin et soir.

Nous logeons à l'Hôtel du Val Vert qui offre un service impeccable et une restauration « haut de gamme ». Les 5 accompagnantes partiront en ville pendant que les 15 cyclos (dont Mathilde, Nadine, Micheline et Paula) filent vers les Gorges de l'Allier.
On se rendra vite compte que Le Puy s'est installée dans une cuvette d'effondrement traversée par la Loire après sa naissance. D'où la Haute Loire dont les habitants sont Alti-Ligériens.
Pour s'en sortir il faut grimper jusqu'à 1200m. C'est fait au col Peyra Taillade (1190m), fraîchement panneauté. Ce département, avec la 2e altitude moyenne de France, mérite beaucoup plus que les 12 cols homologués et même pas tous panneautés.

La montée, c'était pour mieux replonger vers les Gorges de l'Allier. A l'ouest du département ce grand affluent de la Loire a, en effet, creusé un chemin profond qui fait le bonheur du rafting et du canoé-kayak.

Moustache revient de sa plongée sur Saint Bérain pour prévenir : « La descente qui vient sera un vrai calvaire ! »

Traversant Saint-Berain la route offre la plus raide du département. On y monte (ou descend) en 4,2 km une dénivellation (590m) compensée ailleurs par 8 ou 9 km de pente (assez) douce. D'où le 14%.

On le savait, c'est pourquoi on l'avait programmé en descente ! Marcellino, notre baroudeur, ne peut s'empêcher de remonter la pente. Il dira qu'il suffit d'avoir un bon vélo = pub pour un Berthoud de chez Vincent !

La descente (qui donnera droit bientôt à un reportage à part car très spécial) vertigineuse conduit donc au pont de l'Allier dont le décor, hérité des volcans éteints, donne les « Orgues basaltiques ».

Le peloton reconstitué, à Prades, néglige la visite de la très belle église ancienne pour rechercher une aussi belle terrasse bien achalandée. Question de priorité, car des églises on en verra d'autres.

Des terrasses bien ombragées aussi, rassurez-vous.

La troupe reprend sa progression avec l'assurance de descendre la vallée. Descente toute relative en réalité.

Arrêt obligé pour contempler ce petit bijou d'art roman (XIIe) avec la chapelle Notre Dame de Chazes qu'on retrouve dans tous les dépliants touristiques du département.

Christian, notre senior, qui voulait voir de plus près la dite chapelle en traversant l'Allier, retourne très vite dans l'eau de son baptême. Puisse, cela, l'avoir lavé de ses péchés.

Dont le péché d'orgueil, car il est le meilleur grimpeur de notre groupe.

Heureusement que Marcellino est là. Une nouvelle fois Moïse est sauvé des eaux. Avec le reflet en signe de bénédiction des cieux.

Comme pour en ajouter à la majesté du lieu, c'est la pose.

Deux tours de pédales plus loin c'est le village d'Arcons sur Allier que nous visitons. Avec son église enchassée au milieu des maisons restaurées. Il y avait une personne à la messe de 10h ce lundi 25 juillet 05.

Aujourd'hui St Arcons sur Allier c'est surtout l'Hôtel des Deux Abbesses (**** en cours) qui a la particularité de proposer des anciennes maisons … comme chambres. D'où les femmes de ménage qui traversent la rue pour passer de « chambre en chambre ».

Nos bons cyclos qui reviennent de la réception … n'en reviennent pas. On leur a proposé une demie pension à 200€ par jour. Faut dire que le petit déjeuner coûte déjà de 20 à 25€. Différence en fonction de l'épaisseur de la couche de confiture ?

N'empêche qu'on a vu cela de près. Alors on quitte Saint-Arcons sur Allier, en lui souhaitant bonne prospérité.

D'une manière paradoxale, mais faisant le bonheur des cyclos, on arrive à Langeac pour débarquer à la Providence. On y aura droit au repas aussi complet que copieux et pour pas cher ! Avec le sourire de la patronne !
Nous voici donc sur la route du retour puisqu'on sort de la vallée de l'Allier. Willy a pris les devants, histoire de prendre des points au meilleur grimpeur.

Derrière c'est Jackie qui tente de limiter les dégâts. On verra plus loin pourquoi.

Cette montée pourrait être celle du « col de Reilhac » (non inventorié !) car son sommet passe par une dépression où est sise la ferme de Beaune. Suffirait de faire mettre un panneau.

Regroupement général car la remontée, par paliers avec creux, via la « Route pittoresque », s'est faite sur 18 km. Le tandem Alain-Micheline, si rapide en descente, arrive.

La descente, sur belle route droite, a fait de nouveaux écarts car certains ont atteint les 75-80 km/h tandis que d'autres ont freiné pour ne pas dépasser 35-40 km/h.

Au Puy on retrouve d'abord Jocelyn Costes, du Comité Départemental de Tourisme.

Puis on rencontre Jacques Mathieu (secrétaire adjoint) et André Gilbert (président), les responsables du Groupe Cyclotouriste du Puy (GCP). Le club, qui fêtera ses 70 ans en 2006, est de notoriété au moins nationale : organisation de la Semaine Fédérale 1993 et, aujourd'hui, des Boucles du Velay ainsi que de « Vélo pour Santiago »…

En même temps que nous arrive une bande de 28 jeunes.
Il s'agit des jeunes qui, avec étape au Puy, font le Trait d'Union reliant la S.F. de Cernay (Alsace 2004) à la SF d'Oloron Ste Marie (Pays Basque 2005) . Réception à la Mairie pour tout le monde.
Après le jus d'honneur, les Audax se retrouvent sur la place du Plot, devant la plaque qui signale, face à la rue Saint Jacques, le point de départ de la route vers Compostelle.

C'est alors que Christian confie son intention de partir, en solitaire, pour le pèlerinage. Mais il attend encore un peu, car il se sent encore trop jeune.

Durant ces moments d'émotion Jackie est disparu.

On le retrouve, sur les marches de la cathédrale, au Tamtam. Il fait connaissance. Avec Maryvonne.

DES AUDAX TOURNAI AUTOUR DU PUY EN VELAY 05

Un voyage volcanique dans le Midi de l'Auvergne : étape 1 vers l'Allier

Cette année le voyage (24-29/07) de mon groupe, composé de 10 couples plus ou moins harmonieux, c'était la Haute-Loire, autour du Puy en Velay où nous avions élu domicile. Accueil de qualité et relief garanti.

Le calvaire d'une descente

Une pédalée très touristique

Les grandes préoccupations du cyclo

Relations publiques

Pour connaître la suite de nos (bonnes) aventures, visitez les 2 e , 3 e et 4 e épisode de ce reportage. On le dit, ce voyage ce voyage fut haut en couleurs … comme en relief.

Haut de page
Retour menu