Autant le dire : il n'y aura guère de photos vélos car le temps fut à la pluie pratiquement sans discontinuer. Les absents n'avaient sans doute pas tort. Sauf qu'on était quand même 13 … à se régaler.
On est arrivé à Montignies le Roc, km 60, en contournant le célèbre site du « Caillou qui Bique » (un rocher qui se dresse !) à proximité de Roisin. C'est-à-dire près de la frontière française entre Valenciennes et Bavay.
 
La Brasserie est installée dans une ancienne ferme restaurée d'une abbaye du XXIIe dont il ne reste que ruines. En ce lieu se trouve une nappe phréatique profonde fournissant une eau de qualité, soit l'élément essentiel de la future bière.
Nous sommes attendus et accueillis par Monsieur Eloir, notre guide dans la brasserie lancée par lui en 1979 avec une capacité de 80 litres par mois et qui, aujourd'hui, sous la direction de sa fille Nathalie, produit 30000 litres par mois dont les ¾ sont exportés.
La fabrication de la bière est simple car il suffit de « brasser ». Encore faut-il disposer d’une cuve ad hoc, mélanger le houblon, le malt et les divers ingrédients (coriandre, oranges amères, gingembre et autres), ajouter la levure puis activer la fermentation et patienter un bon mois et demi…
L'auditoire ne demande qu'à comprendre mais il y a des secrets de fabrication

La fabrication de la bière est simple car il suffit de « brasser ». Encore faut-il disposer d'une cuve ad hoc, mélanger le houblon, le malt et les divers ingrédients (coriandre, oranges amères, gingembre et autres), ajouter la levure puis activer la fermentation et patienter un bon mois et demi…

Très pédagogue, le patron parvient à nous mettre l'eau à la bouche. Façon de parler d'ailleurs car il nous recommande un résidu de levure : « Vitamine », précise-t-il. Avant d'ajouter « Vite à l'moule ! »

Supposant que nous avons bien compris toutes les explications concernant l'amidon du malt qui se transformerait en sucre qui donnerait de l'alcool puis qui refermenterait en donnant de la mousse (CO2), le patron nous présente alors la station d'embouteillage.

Il n'en faut pas plus pour que certains sollicitent : « Quand-est-ce qu'on boit ? ». L'ex-patron explique qu'il faudra d'abord prendre l'ascenseur.
Vue sur les silos contenant le malt et autres ingrédients à la fabrication de cette bière .
Une vue sur la chaine de mise en bouteille
Le monte-charge s'emploie à faire grimper les impatients. Cela nous fait de belles jambes
Véritable artisanat, la dégustation se fait, avec une montée en puissance des différents produits de la brasserie … dans le salon de nos hôtes
Puis le repas, préparé dans la cuisine familiale, est servi. Entièrement accompagné de la bière préférée de chacun : Nounette, Montagnarde et Abbaye des Rocs le plus souvent.
Ces réjouissances valent bien une photo de famille.
Avec un cliché dédié à l'organisateur Jackie aux côtés de nos hôtes brasseurs.

N'empêche qu'il faut reprendre les vélos pour les 40 km de retour à Tournai, alors qu'il pleut toujours.

Mais maintenant on s'en fout, allez savoir pourquoi.

Direction Autreppe. Non sans remarquer que, pour une fois, nous sommes dans la direction de la descente de cette illustre côte d'Autreppe
Le final sera sans histoire sur les longues lignes « droites » longeant le canal de Mons puis de Péronnes : groupe de tête.
Peloton principal
Puis tandem Micheline/Alain.

En cas de beau temps voilà comment nous aurions été accueillis par Maud et Amélie.

Ce sera pour une autre fois.

En revanche si jamais vous repérez dans votre magasin « Carrefour » (en Belgique), et chez quelques bons distributeurs, les casiers « Abbaye du Roc » … tentez votre chance.

L' Abbaye des Rocs

Une brune de 9° du nom de la brasserie très apprécié aux Etats-Unis

Une ambrée de9°.

Bière de cyclos sachant que l'on ulmine ici à quelques 120 métres d'altitude.

La petite nouvelle.Création e Nathalie Eloir au goût de houblon assez prononcé

Pourquoi Blanche: tout simplement à cause du pourcentage de céréales.

Honnelles: pour le cour d'eau du haut pays.

Sous les ogives de la supposée abbaye.On reconnait également le fameux "cailloux qu bique".
"Les Audax de Tournai remercient Mr et Mme Eloir pour leur hospitalité lors de la visite de leur brasserie.

VISITE A VELO DE LA BRASSERIE ABBAYE DES ROCS

Ambiance vacances à Montignies sur Roc

Jackie Devreese, alias Jackie La Truelle, avait dit : « Tout près de chez moi il y a une grande brasserie artisanale prête à nous accueillir. » Le prétexte d’une randonnée club avec ambiance de vacances était trouvé.

Les brasseries artisanales sont légion par chez nous. Celle de l’Abbaye des Rocs à Montignies sur Roc (près de Roisin et du Caillou qui Bique) convenait parfaitement, car située à 50 km de Tournai. D’où l’organisation, fin août, d’une randonnée Audax Tournai de 110 km vers le Haut Pays et d’une visite avec dégustation et restauration.

Las, c’était sans compter sans le très mauvais temps qui a réduit de moitié les effectifs, mais sans altérer la convivialité et encore moins le breuvage étiqueté : « Altitude 6 », « Blanche des Honnelles », « Nounette », « Montagnarde » (!) 9° ambrée et « Abbaye des Rocs » 9° brune.

L'Art brassicole

Des étiquettes qui font recette aux U.S.A.

Retour à vélo, comme il se doit chez les cyclos.

La valse des étiquettes de la brasserie de l'Abbaye des Rocs
 

Moralité : les vacances au loin c'est bien, mais un supplément de vacances près de chez soi, c'est aussi bien.

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